Paralysie du sommeil : causes, solutions
La paralysie du sommeil est une pathologie qui pétrifie littéralement le dormeur dans son lit qui ne parvient pas à se mouvoir et semble figé. Ce trouble du sommeil est bénin mais il n’en reste pas moins impressionnant, voir traumatisant pour celui qui l’expérimente. La survenue de cette pathologie peut créer une angoisse, une anxiété profonde au moment du coucher, le dormeur craint que cette expérience ne se reproduise et des troubles du sommeil peuvent se manifester.
Au moment de l’endormissement ou au cours d’un réveil nocturne, la personne affectée par une paralysie du sommeil va se sentir prise au piège entre le rêve et la réalité. Elle conserve sa conscience intacte, mais se retrouve dans l’incapacité de parler, de bouger, elle est impuissante. Cette paralysie du sommeil peut durer une fraction de sondes ou quelques minutes. Durant ce laps de temps qui parait interminable, vous pouvez être en proie à des hallucinations et voir défiler des images terrorisantes, fantasmagoriques (ombre, créature maléfique, insectes géants). Ces visions horrifiques peuvent s’accompagner d’une sensation de manquer d’air, de suffocation. Toutefois, pas de panique même si la paralysie entraine une montée d’adrénaline, elle n’est pas nocive pour la santé.
Leur caractère spectaculaire est générateur de peur et de stress. Leur origine n’a rien d’ésotérique, de paranormal contrairement à certaines croyances populaires. Au cours de la paralysie, l’atonie musculaire se produit lors du sommeil paradoxal. Notre cerveau subit alors une activité intense. Pour que nous ne nous blessions pas par des gestes brusques inconscients, une déconnexion temporaire s’opère entre les muscles et le cerveau. Un neurotransmetteur : la glycine est libérée pour empêcher les mouvements musculaires. Toutefois, parfois cette paralysie est plus longue qu’à l’accoutumée. Cette inhibition prolongée des fonctions motrices s’accompagne alors d’une sensation de peur sous l’effet de « rêves éveillés ».
La paralysie du sommeil : un trouble passager
La paralysie du sommeil a tendance à être passagère et prend très rarement une forme chronique. Toutefois, si ce trouble perdure et se manifeste tous les mois, il est judicieux d’en référer à votre médecin qui vous aiguillera peut être sur la piste d’une potentielle narcolepsie. En effet, environ 30% des narcoleptiques sont touchés par des paralysies à répétition. En général ce trouble se manifeste quand vous traversez une période particulièrement éprouvante ou que vous accumulez une dette de sommeil.
Environ 30 % de la population est un jour victime d’au moins 1 épisode de paralysie du sommeil au cours de sa vie. Des facteurs divers et variés augmentent sa prévalence. Les jeunes sont les plus à risque. Une dette de sommeil ou des nuits agitées peuvent exposer à phénomène, tout comme le stress, l’anxiété ou un traumatisme.
Les causes de la paralysie du sommeil
Les facteurs de risque :
- l’âge : les jeunes constituent une population plus à risque que les autres.
- le stress, l’anxiété, les angoisses, l’agitation nerveuse, les troubles de l’humeur.
- un bouleversement de vie : deuil, séparation, nouvel emploi, arrivée d’un enfant.
- une dette de sommeil, un sommeil peu réparateur (réveils nocturnes, endormissement long).
- la fatigue.
- la narcolepsie cataplexie.
- dormir sur le dos.
Dormir sur le dos
La paralysie du sommeil serait plus fréquente quand le dormeur dort sur le dos plutôt qu’en position latérale ou ventrale. Pour vous forcer à dormir sur le coté et ne pas vous remettre sur le dos quand vous vous retournez au cours de la nuit, vous pouvez optez pour la technique de la chaussette. Formez une boule en entremêlant 2 chaussettes et placez les dans votre dos et les “calant” sous votre pyjama. Vous ressentirez une sensation inconfortable en position dorsale ce qui vous incitera à dormir en position latérale.
Le stress, l’anxiété, la fatigue
La paralysie du sommeil est multifactorielle. Elle est en grande partie favorisée par une dette de sommeil. En effet en cas de manque de sommeil, et de fatigue conséquente, l’organisme à bout de souffle a alors parfois besoin d’un délai supplémentaire pour connecter de nouveau dans le cerveau les fonctions propres au tonus musculaire, ce qui déclenche l’expérience de paralysie. L’état anxieuse, le stress, le surmenage au travail, créent un terreau fertile à l’apparition de troubles du sommeil comme la paralysie. Un bouleversement, un coup du sort (divorce, licenciement, perte d’un être cher, déménagement) semblent avoir une incidence sur son déclenchement ponctuel. En effet, ces évènements stressants s’accompagnent souvent de modifications de rythme de vie : heures irrégulières concernant le sommeil, durée du repos écourtée : autant de facteurs de risques qui ne sont pas à négliger.
Le stress dans la vie personnelle ou professionnelle, le surmenage ou un changement de mode de vie aggravent la paralysie. La peur et l’anxiété sont une des causes majeures de ce trouble, or la manifestation de la paralysie est génératrice de stress, le dormeur est donc en quelque sorte projeté dans un cercle vicieux. Il appréhende le moment du coucher, redoute d’expérimenter à nouveau cet épisode effrayant dans le quel il n’est plus maitre de la situation, or ce stress est le principal déclencheur de ce trouble.
Le dormeur peut avoir peur de ne pas dormir d’une traite et de se réveiller brutalement. En effet, un réveil soudain en pleine phase de sommeil paradoxal peut exiger de l’organisme un délai supplémentaire pour relier les fonctions cérébrales à celles musculaires. Ce qui explique la perte de tonus musculaire pendant la paralysie : le corps est endormi tandis que le cerveau bascule en phase d’éveil. Vous l’aurez compris la paralysie peut impacter votre vie quotidienne et devenir la source principale de vos angoisses. Incapables de vous détendre une fois que vous vous êtes glissés dans votre lit, cette agitation nerveuse va vous poursuivre le reste de la nuit et gâcher votre sommeil (léger, peu réparateur).
L’âge
La paralysie du sommeil est plus fréquentes chez les adolescents et les jeunes adultes. D’ailleurs on estime que c’est vers l’âge de 17 ans que les manifestations sont les plus fréquentes. Les jeunes sont particulièrement touchés lorsqu’ils traversent des périodes anxiogènes comme les examens, les périodes de concours, de pression scolaire.
Les symptômes de la paralysie du sommeil
Une atonie musculaire
En cas de paralysie du sommeil, seuls certains muscles peuvent être sollicités (les seuls) les muscles respiratoires et oculaires. Le corps semble s’être rigidifié, le dormeur essaye de s’extirper de son lit mais est dans l’incapacité de bouger un orteil. Il a parfois une impression effrayante de mort imminente.
Des hallucinations
Ces illusions et effets d’optique ne sont que le fruit de notre imagination. Ces hallucinations ne sont pas uniquement visuelles. En effet, elles peuvent être olfactives et sonores. Les expériences vécues sont aléatoires d’un individu à l’autre. Toutefois, une chose les unit : la peur. En général les personnes racontent ressentir une présence hostile parfois au pied de leur lit et une oppression qui se manifeste comme un poids qui comprime leur cage thoracique. Les hallucinations sont parfois d’ordre kinesthésique : décorporation, sensation de flottement ou de chute : une expérience plus vraie que nature qui saisit par son réalisme.
Stress et fatigue
Les personnes de nature stressée peuvent se retrouver aspirés dans une spirale conduisant à la déprime, à la perte de motivation. L’angoisse consécutive aux hallucinations a des répercussions sur le rythme et la qualité du sommeil. La paralysie du sommeil peut virer à l’obsession et devenir une phobie. Le dormeur ressent alors de la peur accompagnée d’un stress intense qui tous 2 nuisent à la qualité des nuits et finissent par fatiguer l’organisme et déboucher sur des troubles de l’humeur. La paralysie du sommeil reste une pathologie temporaire banale. Il est bon de rappeler que malgré l’impression de mort imminente qui peut la caractériser, elle ne présente pas de risque pour la santé, elle est inoffensive et son innocuité a été démontré.
Les solutions contre les troubles du sommeil
Lutter contre le stress, se relaxer contre la paralysie du sommeil
Le stress, l’anxiété reste la principale cause de la survenue des troubles du sommeil dont la paralysie. Il est impératif de faire feu de tout bois, de tout mettre en œuvre pour renouer avec le calme et la sérénité. Pour calmer vos nerfs et dissiper les pensées stressantes et angoissantes qui peuvent vous envahir une fois la nuit tombée : différentes solutions s’offrent à vous. Au programme : s’adonner à une séance de yoga, de méditation, effectuer des exercices respiratoires en s’exerçant à la projection mentale, feuilleter un livre, écouter une musique relaxante. Vous pouvez également consulter un sophrologue pour vous initier à ces méthodes de relaxation.
Rien ne sert de lutter et de gesticuler, de vous débattre contre paralysie du sommeil. En effet, vous risquez d’accroitre votre stress. Plus vous essayerez de vous tirer de votre immobilisme, plus vous sentirez votre tension monter en vous. Si au contraire, vous lâchez prise et vous laissez aller simplement vous laisser vivre en acceptant la situation. Ainsi, vous orienterez vos pensées vers des sensations plus agréables. Les effets de la paralysie seront donc atténués. En vous détendant, vous parviendrez même à vous rendormir naturellement. Des études ont confirmé une corrélation entre la paralysie du sommeil et l’anxiété, l’exposition à des événements traumatiques ou un rythme circadien déréglé (chez les salariés travaillant de nuit ou les personnes qui se lèvent ou se couchent à des heures irrégulières). Pour resynchroniser votre rythme, utilisez un spray à la mélatonine.
Compléments alimentaires anti stress
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Si vous voulez opter pour une solution plus radicale seule ou en coup de pouce supplémentaire en addition de techniques anti stress vous pouvez vous tourner vers des compléments alimentaires. Les compléments alimentaires raviront ceux qui cherchent à améliorer leur bien être sans passer par la case traitements médicamenteux qui ont tendance à assommer et à plonger le dormeur dans le brouillard. Le laboratoire Lavilab 1er expert français du stress vous propose des compléments alimentaires naturels et qualitatifs pour traiter toutes les composantes du stress, crise d’angoisse, stress aigu, chronique, anxiété, nervosité.
Découvrez par exemple le complément Sérénité Ultra dont l’extrait de safran standardisé a démontré son efficacité. Il améliore le sommeil, l’humeur et en apaisant anxiété et nervosité. Si votre paralysie se manifeste en raison d’un stress passager, orientez vous vers le complément alimentaire No Stress Flash. Cette solution naturelle fera retomber les montées d’angoisse et vous aidera à moins redouter le moment du coucher. D’ailleurs, ce dernier a bénéficié d’une étude clinique sur produit fini, vous auriez tort de vous en priver.
Complément alimentaire Sommeil
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Vous avez peur d’expérimenter une paralysie ? Vous êtes stressés donc vous êtes une personne à risque ? Prenez les devants en agissant sur votre sphère nerveuse et en canalisant votre stress avec un complément alimentaire spécialement dédié au traitement des angoisses, de l’anxiété au moment du coucher. Le complément alimentaire Sommeil Ultra s’attaque aux ruminations, aux pensées persistantes qui peuvent vous assaillir quand vient le moment de dormir. Cette solution efficace vous procurera relaxation et détente pour vous aider à dormir dans le calme et la volupté. Ce complément jouera sur la profondeur, et la dimension réparatrice de vos nuits. Ainsi, vous vous sentirez moins fatigués au réveil. Vous retrouverez votre énergie serez moins irritables et dans les meilleures dispositions pour vous mettre à l’abri contre les troubles du sommeil.
Comprendre le mécanisme pour dédramatiser
En vous documentant et en allant glaner des informations sur les perceptions sensorielles liées aux paralysies du sommeil, vous relativiserez. Vous désamorcerez l’aspect dramatique de ces hallucinations. Si vous êtes bien renseignés sur le sujet, vous comprendrez que tout ce que vous voyez défiler sous vos yeux est purement illusoire et leur fruit de votre imagination. Vous prendrez alors prennent conscience de la dimension indolore de ce trouble.
Contrôler sa respiration
Il est nécessaire de ne pas céder à la panique et de garder son calme au cours de l’atonie musculaire. En général pendant cet épisode, votre rythme cardiaque s’emballe. La respiration s’accélère. Cette accélération de la fréquence respiratoire accentue la sensation de panique. Comme au cours cette crise, vous avez encore la possibilité de contrôler vos muscles respiratoires, focalisez vous sur votre souffle. Essayez de prêter attention uniquement à vos inspirations et expirations comme lors d’une séance de yoga en sollicitant votre diaphragme.
Une bonne routine de sommeil
Veillez à respecter une bonne hygiène de vie en instaurant une routine de sommeil. Essayez d’aller vous coucher à une heure fixe et de vous réserver un créneau dédié à la relaxation pour créer un rituel. Dès la fin de l’après midi, renoncez aux boissons excitantes et stimulantes comme le café, privilégiez des infusions à base de camomille valériane ou passiflore. Pratiquez une activité sportive mais pas en début de soirée, sinon adonnez vous au yoga, à la méditation, écoutez des podcasts pour vous initier à l’hypnose. Éloignez vous dans la mesure du possible des écrans au moins 1h30 avant d’aller vous coucher et une fois que vous vous êtes glissés, placez votre téléphone à bonne distance pour éviter de le consulter : gare aux méfaits de la lumière bleue.
Méditation contre la paralysie du sommeil
La méditation-relaxation serait bénéfique sur la paralysie du sommeil. Ce sont les conclusions avancés par des chercheurs (1). Lors d’une étude, ils ont suivi 10 patients narcoleptiques atteints de paralysie du sommeil. Ces participants ont été invités à suivre une thérapie divisée en 4 axes :
- La réappréciation du sens de l’attaque : elle vise à se remémorer que l’expérience est d’une banalité affligeante et qu’elle est passagère. Le patient réalise que ses hallucinations sont issues du rêve.
- Distanciation psychologique et émotionnelle : la personne doit se souvenir que la sensation de peur irrationnelle. La peur aggrave le phénomène.
- Méditation : la personne doit fixer son attention sur un souvenir positif (une personne qui nous est chère, les vacances).
- Détente musculaire : le patient décontracte ses muscles. Il ralentit sa respiration en bougeant le moins possible.
Les cobayes de cette étude ont tenu un journal de bord pour renseigner l’occurrence, la durée et les émotions associées à la paralysie du sommeil. Lors du 1er mois de l’étude, les personnes s’étant adonnées à la méditation ont expérimenté en moyenne 14 paralysies sur 11 jours. La gene liée aux hallucinations s’élevait à 7,3 (sur une échelle de 10). Or, après 2 mois de méditation, le nombre de jours où la paralysie du sommeil est apparue est descendue à 5. Le phénomène s’est déclaré à 6 reprises (réduction de 54 %). Concernant les perturbations engendrées par les hallucinations, la note est passée de 7,3 à 4,8.
(1) Meditation-relaxation therapy may offer escape from the terror of sleep paralysis, Medical X Press, 12 août 2020.